
Le week-end à Kpalimé, nous accueillons « asevi » (chaton), que nous baptisons Chouquette, les premières heures, cachée dans un coin de la chambre, un peu perdue loin de sa mère et de ses frères et sœurs. Peu à peu, elle nous câline et joue l’aventurière dans la cour de la maison. Elle devine rapidement que le carton rempli de sable lui est dédié et nous en sommes très fiers.
Je fais tout de même savoir à nos amis que notre chat ne sera pas dégusté ! Une coutume ici d’acheter un chat prix raisonnable, de le partager entre amis puis de lancer une enchère pour avoir le privilège de manger la tête de l’animal en solo…
Le dimanche, nous assistons à la « libération » (fin d’apprentissage) de notre ancienne voisine et de ses camarades. Le lieu est rempli de personnes en tenue traditionnelle, de musique et de sourires. Les invités passent à tour de rôle féliciter les futures couturières qui offrent du pop corn et des bonbons en échange. Une averse nous chasse vers notre ancienne maison où les enfants nous accueillent gaiement entourés des amis qui attendent la suite des festivités. Tous dansent et chantent en cercle autour des percussions et des maracas. Après le dîner, la fête durera bien après la tombée de la nuit.