Petit déjeuner rue Abovian avant de prendre le bus n°9 pour 100 drams (20cts). Ce 15 places nous mène jusqu’au terminus, erreur de parcours… Un homme prénommé Arthur nous ramène gentiment à Nor Nork où nous montons dans le 266 bondé en partance pour Garni (temple du soleil). Je vois Ararat.

Le temple romain est perdu au milieu des montagnes. Le palais à côté a gardé ses bains et mosaïques en état. On mange une pâtisserie en guise de déjeuner : des noix et du miel enroulés dans une pâte à l’abricot. 

C’est Aram qui nous accompagne à Geghart où les touristes et Arméniens en vacances s’attroupent. Des mouchoirs sont accrochés aux arbres aux alentours d’une cascade et d’une grotte. Des dizaines de Khatchkars ornent le monastère, à l’intérieur comme à l’extérieur. Le lieu est composé de plusieurs pièces très fraîches et humides. Une petite fille prie, deux femmes lèvent les yeux en entrant dans le monastère, elles prient, l’une se signe, l’autre ouvre les bras. Au troisième niveau, la pièce très froide creusée dans la pierre semble avoir toujours été là. Un trou emmène le regard vers l’étage inférieur.

Sur le chemin du retour, on croise des vaches. Le chauffeur klaxonne à chacun de ses amis dans les voitures. Il met la musique à fond, un mélange de dance, de musique traditionnelle, de reggaeton russe et de latina. 

Le soir à Erevan, se joue un spectacle son et lumières à la fontaine place de la République. Ambiance lounge lova lova au restaurant Anoush : pain bougie homemade et serviettes brodées. Nous nous sommes régalés : mezzés en tout genre dolma soudjouk jambon houmous aubergine fromage. Balade nocturne dans les merveilleux cours de la ville où les immeubles et les balcons recouverts de plantes regardent les jeux pour enfants et les potagers dans les cours arborées.