Au Ghana

Après Tabaski (jour férié), nous partons au Ghana rencontrer Elisabeth et découvrir Accra. Douanes, services de l’immigration, zem et taxi brousse pour rejoindre la capitale ghanéenne.

Elisabeth, son mari Prince et leur petite dernière Mimi (Miracle) nous rejoignent à la station. Leur maison, à 45km du centre ville dans un camp de réfugiés libériens, est un petit 2 pièces bas de plafond. Mathilde et Mareva, les aînées d’Elisabeth, couvrent leur oncle de câlins. Mathilde danse, Mimi joue avec les enfants du quartier, Mareva me regarde timidement et me sourit. Elles sont sages et prennent soin de nous. Je suis très heureuse de rencontrer Elisabeth et connaître sa petite famille où l’amour règne malgré le manque de moyens.Prince nous fait monter dans un « trotro » et nous nous rendons en ville. Nous découvrons notamment les quartiers des affaires et des ministères, où la propreté urbaine dont parlent les Togolais est effectivement déconcertante. Le modernisme ghanéen n’est pourtant pas visible partout. Les bidonvilles voisins des gratte-ciels sont des exemples singuliers de ces inégalités qui m’ont tant frappé.

Elisabeth me tresse les cheveux jusque tard dans la nuit. Le français, l’anglais et l’éwé se mêlent pour que chacun se comprenne. Nous quittons le camp le lendemain pour regagner Kpalimé où les éperviers nous accueillent à la tombée de la nuit.

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