
Les travaux de rénovation de la route nationale qui traverse Kpalimé s’intensifient, faisant de notre charmante ville un chantier géant. Mais cela ne m’empêche pas de circuler avec mon super beau vélo de ville rapportée du port. Je fais quand même moins la fière lorsque la pluie me coince au boulot, que la nuit tombe et que je rentre sans voir à 5 mètres devant, même avec la dynamo. Le toit de la maison est couvert de tôle abîmée. Il pleut dans la chambre. On installe nos casseroles au sol pour empêcher la cata et je relativise, de plus en plus 🙂
Le matin de la Toussaint, les églises chantent. Gaff et moi marchons parmi tant d’autres. Tous vont au cimetière pour entretenir les tombeaux, envahis par les herbes. On sarcle avec la «roue» ou «daba», on balaye, on peint. Cette année, les tombes sont recouvertes de bleu ciel. L’après-midi, on revient pour allumer des bougies et profiter des tambours et des cuivres. Personne n’est vêtu de couleurs foncées, tout le monde semble heureux. C’est la fête des morts.
Nous partons à Lomé pour décaler mon billet d’avion à la fin novembre et acheter un visa supplémentaire, pour être de retour en France, comme promis pour l’anniversaire de mon frère.
T'en fais des choses à l'autre bout du monde.Et moi je découvre comment fonctionnent les commentaires sur ton blog. Du bisou ma Cha, kiffe surtout!