
Je m’améliore pendant les « entraînements » de moto et de danse avec le groupe Katamasu (qui signifie en fait parasol royal). J’ai d’ailleurs de plus en plus le sentiment d’appartenir à cette troupe, qui prépare rigoureusement le festival pour juillet.
Mon ordinateur doté d’un lecteur CD se transforme en home cinéma. Des boutiques proposent des films en location mais on ne peut malheureusement en voir que des bribes, vu l’état des DVD… C’est tout de même une réjouissance pour Akpéné et Victoire, les filles de la maison qui profitent alors des effets spéciaux américains.
Tout comme d’autres personnes qui louent une chambre de la maison, nous apprenons tristement que nous devons quitter la nôtre, que cette dernière sera à l’avenir uniquement dédiée aux membres de la famille de la propriétaire. En une journée, nous trouvons une chambre libre, dans la maison de Titi, le batteur principal de Katamasu. Je passe un bon coup de balai, tant les araignées y ont élu domicile. Israël, le « capita » (menuisier) répare le toit. Les musiciens du groupe nous aident à trouver pinceaux, rouleaux et se proposent comme main d’œuvre. Rachidi et son benjamin Gaff transportent les affaires en moto pendant qu’Akpéné et moi emballons. Nous quittons une chambre bleue pour une chambre verte, qui donne sur un chemin éclairé de lucioles.