
De retour à Kpalimé, nous nous équipons d’une « cuisine » : marmites, four traditionnel et charbon. On allume ce dernier à l’aide d’une sorte de boule de paille issue de palmiers, mais qui ressemble davantage à une bouse de vache séchée.
Les filles de la maison sont stressées par les épreuves du brevet qui approchent. Les exercices, sont plutôt ceux des lycéens Français… Nazif, le cadet, est un vrai bandit derrière sa gueule d’ange. Vivi, la petite dernière, est une petite chipie qui se glisse dans la chambre pour m’observer puis rigole dans la cour.
Mes cours de moto continuent et j’arrive à me déplacer en ville, malgré les travaux qui encombrent les rues de Kpalimé, pleines de trous et de poussière.
Je conduis ainsi jusqu’à l’atelier d’Elom, où je vais aider les amis artistes à fabriquer des boucles d’oreilles à base de graines d’awalé. J’ai les doigts pleins de glue et de poudre de bois.
A la maison d’AMECAA, je revois le jeune Kékéli avec qui j’improvise un jeu de domino à l’aide de carrés de mosaïque. Je fais la connaissance de deux étudiantes Canadiennes, elles aussi nostalgiques de la nourriture occidentale. Nous décidons de partager une crêpe au chocolat et d’offrir des glaces à nos amis Togolais. Je leur fais découvrir le Taco Taco samedi soir, devant un concert de Zota. Depuis janvier, le groupe a ajouté une performance avec des boules de feux.